- consubstantiel
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consubstantiel, ielle [ kɔ̃sypstɑ̃sjɛl ] adj.• av. 1405; lat. ecclés. consubstantialis1 ♦ Théol. chrét. Qui est un par la substance. Le Fils est consubstantiel au Père, avec le Père. — Adv. CONSUBSTANTIELLEMENT .2 ♦ Littér. ou didact. Coexistant, inséparable. Consubstantiel à (qqn, qqch.).
● consubstantiel, consubstantielle adjectif (latin ecclésiastique consubstantialis, de cum, avec, et substantia, substance) Qui n'a qu'une seule et même substance (en parlant de Dieu). ● consubstantiel, consubstantielle (difficultés) adjectif (latin ecclésiastique consubstantialis, de cum, avec, et substantia, substance) Orthographe Avec un t, comme consubstantiation (on a substance / consubstantiel, comme on a existence / existentiel, essence / essentiel, etc. ; mais on écrit circonstanciel).consubstantiel, elleadj.d1./d THEOL De la même substance. Le Fils est consubstantiel au Père.d2./d Inséparable.⇒CONSUBSTANTIEL, ELLE, adj.Consubstantiel àA.— THÉOL. [En parlant des pers. de la Trinité] Qui est de même substance :• Ce qui demande pardon pour les Juifs sur la croix, c'est la Seconde Personne de la Trinité, le Fils coégal et consubstanciel [sic] au Père.CLAUDEL, Un Poète regarde la Croix, 1938, p. 72.B.— P. ext., littér. Naturellement uni ou intégré à. Il savourait une joie (...) consubstantielle à son âme (MALÈGUE, Augustin, t. 2, 1933, p. 187).Prononc. et Orth. :[
]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Av. 1405 [ms. du XVe s.] (EVR. DE CONTY, Probl. d'Arist., B.N. 210, f° 308e ds GDF. Compl. : humidité consubstanciele); 1541 relig. (CALVIN, Instit., 71 ds LITTRÉ : le Fils ... consubstantiel au Père). Empr. au lat. chrét. consubstantialis « de même nature, de même substance », notamment en parlant du Fils par rapport au Père et du Christ par rapport à l'humanité. Fréq. abs. littér. :40.DÉR. Consubstantiellement, adv. D'une manière consubstantielle. Le Fils est consubstantiellement uni avec le Père (Ac. 1835, 1878). P. ext., littér. Cette transformation n'exige pas seulement l'instauration de structures sociales nouvelles (...) mais aussi, et consubstantiellement, une montée des forces de foi, d'intelligence et d'amour (MARITAIN, Humanisme intégral, 1936, p. 99). — [
]. Ds Ac. 1694-1878. — 1re attest. 1690 (FUR.); de consubstantiel, suff. -ment2. — Fréq. abs. littér. : 2.consubstantiel, ielle [kɔ̃sypstɑ̃sjɛl] adj.ÉTYM. Av. 1405; lat. consubstantialis, de con- (cum), et substantia. → Substance.❖1 Théol. chrét. Qui est un par la substance. || Les trois personnes de la Trinité sont consubstantielles. || Le Fils est consubstantiel au Père, avec le Père.1 (…) l'Église d'aujourd'hui, en France tout au moins, n'affirme plus à la messe que le Christ est consubstantiel au Père ?J. Green, Journal, 14 nov. 1970, Ce qui reste de jour, p. 267.2 Littér. ou didact. Coexistant à, inséparable de…2 L'idée de ces valeurs abstraites (…) n'est nullement (…) une idée que des métaphysiciens prêtent gratuitement à la conscience humaine. Elle lui est consubstantielle et l'on a l'une dès qu'on a l'autre.Julien Benda, la Trahison des clercs, p. 84.❖DÉR. Consubstantiellement.
Encyclopédie Universelle. 2012.
